Données historiques
Suaire d’Oviedo
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Le Suaire d’Oviedo en Espagne est un petit linge qui a servi à essuyer le visage de Jésus, à la descente de croix et jusqu’au moment de la mise au tombeau.
Sur le plan historique, le Suaire d’abord conservé à Jérusalem a quitté cette ville au début du VIIème siècle au moment où les Perses envahissent la Palestine. Après un périple par l’Afrique du Nord, le Suaire arrive en Espagne. Devançant l’avancée des musulmans le Suaire arrive à Oviedo.
Aujourd’hui le Suaire est conservé à la sacristie de la cathédrale d’Oviedo. Il n’est exposé à la dévotion des fidèles que le Vendredi saint et dans l’octave de la fête de la Sainte-Croix.
Données scientifiques
Superposition de taches présent sur le Suaire d’Oviedo avec le visage du Linceul
(in « Sudario del Señor » édité par le Centro español de Sindonologia)
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Caractéristiques
Le Suaire (en grec soudarion) d’Oviedo est une toile de lin de 83 x 53 cm. Il a été filé à la main selon la torsion dite « en Z » avec une trame orthogonale.
Les fils du Linceul ont la même composition et la même grosseur que ceux du Suaire.
Formation de l’image
La formation de l’image provient de l’utilisation de ce tissu pour essuyer le visage du Christ de la descente de croix à sa mise au tombeau. Il comporte de nombreuses traces de sang.
Description de l’image
La composition des taches, écoulées du nez et de la bouche, indique que l’homme est mort crucifié. Les crucifiés mouraient vraisemblablement par asphyxie. Dans ce cas, se produit un œdème des poumons avec formation d’un liquide spécifique.
On distingue sur le linge, de petits trous provoqués sans doute par des épines et des altérations superficielles de la surface du linge pouvant être dues à la présence de vinaigre.
Le docteur Villalain, professeur émérite de médecine légale à l’université de Valence, en Espagne, prouva que les taches de sang étaient du sang humain de groupe sanguin AB.
Etudes complémentaires
En 1979, Max Frei, identifie sur le Suaire les pollens de six plantes, trouvés également sur le Linceul, dont deux caractéristiques de la Palestine. D’autres pollens, qui ne se retrouvent pas sur le Linceul, correspondent à des plantes de l’Afrique du Nord. Aucun pollen de plantes propres à la Turquie où à l’Europe n’est trouvé sur le Suaire, alors qu’ils sont abondants sur le Linceul.
D’autres prélèvements depuis permettent de répertorier trente types de pollens différents corroborant le parcours du Suaire entre Jérusalem et Oviedo.