Données historiques
Linceul de Turin Photographie de Giuseppe Enrie en 1931
(Origine photo http://commons.wikimédia.org retravaillée)
Linceul de Turin Photographie de Giuseppe Enrie en 1931
(Origine photo http://commons.wikimédia.org retravaillée)
Le linceul est un linge mortuaire utilisé pour envelopper le corps du mort chez les Juifs au moment de la mise au tombeau. Le linceul (ou Suaire) de Turin en Italie aurait servi à envelopper le personnage historique de Jésus.
Pierre est parti de Jérusalem à Antioche avec le Linceul. Des données historiques indiquent que lel linceul a contribué à l’évangélisation d’Édesse et de son roi Abgar le Grand à la fin du second siécle. Ceci explique son transfert d’Antioche à Édesse.
En 944, le Linceul est transféré à Constantinople, capitale de l’empire chrétien d’Orient. A cette occasion, Grégoire le Référendaire, l’archidiacre de Sainte-Sophie en fonction à la cour de l’Empereur, prononce une homélie qui montre qu’il a vu le Linceul.
L’ouvrage Codex Pray, daté avec précision entre 1192 et 1195, est conservé à la Bibliothèque nationale de Budapest. Cet ouvrage contient une représentation schématique du Linceul avec le problème de latéralisation de l’image, les mains du Christ ne laissant voir que quatre doigts apparents, des marques de brûlures antérieur à 1195.
Baudouin II désargenté céde vers 1241 à son cousin Saint Louis de nombreuses reliques dont une sainte toile insérée dans un étui. Cependant par son prestige, à l’époque, la couronne d’épines éclipsait toutes les autres reliques.
Le récit des chanoines de Lirey indique que le roi Philippe VI donna à Geoffroy le Saint Linceul.
Le Linceul est ensuite cédé, contre un château, à la maison ducale de Savoie. Le Linceul est déplacé dans différentes villes pour le préserver des troubles et fint à Turin.
En 1898, le roi d’Italie en fait prendre une photographie par Secundo Pia, à l’origine d’une première vague de recherches après la révélation du négatif.
Les études du STURP (1978-1981) ont été très importantes par le nombre de disciplines scientifiques concernées et par l’utilisation de matériels à la pointe de la technologie.
En 1983, le dernier roi d’Italie Humbert II lègue par testament le Linceul au Pape Jean-Paul II qui encourage une seconde vague de recherches.
En 1988, une datation au carbone 14 conclut à un faux créé entre 1260 et 1390.
La relique est conservée aujourd’hui dans la chapelle royale de la cathédrale Saint Jean Baptiste de Turin, Italie.
Le Linceul est plus ancien que ne l’indique la mesure fait au carbone 14 :
– datation du tissu,
– point de couture unique et identique à celui d’un tissu de Massada antérieur à l’an 70,
– inscriptions antiques,
– existence de pièces antiques sur les paupières,
– description du Linceul par le Codex Vossianus Latinus du Xe siècle,
– description du Linceul par le Codex de Pray antérieur à 1195.
Explication de la datation au Carbone 14 : Réparation par retissage avec du coton
La zone de l’échantillon est la seule zone du linceul avec une intense couleur verte. De plus, le tissage en chevron est très régulier sur tout le linceul, sauf à l’endroit de l’échantillon où ils remarquent un décalage.
Le Linceul a été réparé par retissage avec du coton. Le coton a été teint pour rendre la réparation invisible.
Données scientifiques
Caractéristiques du linge
Le Linceul est un linge mesurant 4,35 m sur 1,09 m selon la métrologie antique correspondant à 8 x 2 coudées juives.
Il est constitué de deux morceaux. Au premier morceau est ajoutée une bande ajoutée à une époque antique avec un point de couture identique à un point retrouvé sur un tissu de Massada détruite en l’an 74.
Le drap du Linceul est rectangulaire, tissé en chevron, et est composé de fibres de lin.
Le Linceul a été filé à la main selon la torsion dite « en Z » avec une trame en arêtes de poisson. Il correspond à un tissu antique d’excellente qualité, fabriqué sur un métier à tisser à 4 pédales utilisé au Moyen-Orient dans l’antiquité.
Le lin a été blanchi après son tissage, probablement par immersion dans un bain réducteur. Cette technique a été abandonnée à partir du VIIIe siècle au profit d’un blanchiment avant tissage.
Caractéristiques et formation des taches
Une première série de trous situés presque sur la ligne marron du haut, correspond à des brûlures antériures à 1195.
Un incendie eut lieu en 1532 à Chambéry (traces marron de brûlures réparties sur deux lignes parallèles de part et d’autre de la silhouette). Les lacunes dues à l’incendie ont été réparées par rapiéçages par les Clarisses de Chambéry en 1534.
Au cours de l’incendie de 1532, il fut nécessaire d’utiliser de l’eau pour protéger la châsse et la transporter afin de mettre le Linceul à l’abri. Celle-ci pénétra à l’intérieur de la châsse et mouilla la quasi-totalité du Linceul. Les sept zones en forme de losanges que l’on peut voir aujourd’hui sur le Linceul représentent en effet les quelques endroits qui ont échappé à l’eau. La forme et la répétition des zones s’expliquent par le système de pliage du Linceul.
Le linceul comprend des taches de sang, d’eau et de sérum réalisés par contact. Les taches de sang rosées et brunes sont constituées par du sang d’un homme dont le groupe sanguin est AB. Deux endroits sur le Linceul sont constitués de sang frais non coagulé : au niveau des reins, une partie de la coulée postérieure, et, sous le pied droit, la trace qui va de la plaie de la voûte plantaire en direction du talon et qui se répand ensuite dans le tissu.
Caractéristique de l’image
La seconde image est postérieure à l’image sanguine, car elle n’apparaît pas sous les taches de sang. La seconde image est antérieure aux inscriptions découvertes autour du visage et sous les tâches d’eau consécutives à l’incendie, car elle apparaît sous celles-ci.
L’image du Linceul est une sorte de négatif. Le 28 mai 1898 Secondo Pia en faisant le négatif d’un négatif découvre à sa stupéfaction une image positive.
Le Linceul est un négatif magnétique. La bande d’enregistrement présente une inversion chromatique parfaite, et non l’inversion de position propre à un négatif photographique. Un négatif de la nature du Linceul ne peut être obtenu que sous l’effet d’un champ magnétique.
Il y a une latéralisation de l’image. L’image est précise, à haute résolution, sans distorsion. L’image n’est ni saturée, ni surexposée, ni sous-exposée à la lumière. L’image est projetée verticalement sur le plan du Linceul en respectant les lois de la projection et de la perspective.
L’analyse précise du Linceul montre l’absence de contour de l’image. Les bords de l’image s’estompent progressivement, sans limite nette visible.
L’image contient des informations trois dimensions par une relation mathématique entre l’intensité de la coloration de l’image et la distance séparant le Linceul du corps. Cette relation mathématique, dénommée tridimensionnalité, est unique au monde sur une image.
L’image présente des caractères d’isotropie. L’image ne permet pas de déceler une direction privilégiée de lumière.
Le codage en relief et l’isotropie montrent que l’énergie nécessaire émane du corps lui-même et non d’une source extérieure. Le corps est lui-même la source de lumière formant l’image du Linceul.
Une image superficielle ténue existe à l’envers du Linceul au niveau du visage, des mains, mais pas au niveau du dos. Aucune coloration n’existant à l’intérieur du tissu, l’image est dite doublement superficielle.
Formation de l’image par rayonnement électromagnétique
L’image jaune ou brune est superposée avec une image sanguine un peu décalée mais cohérente avec l’image précédente. La seconde image jaune sépia est réalisée par projection orthogonale du corps sur le tissu à plat. Elle est réalisée par une émission de lumière du corps avec une intensité de coloration proportionnelle à la distance corps linceul. La formation de l’image a été bloquée par les fleurs, les tâches de sang.
L’examen des mains de l’homme du Linceul de Turin montre une longueur inhabituelle des doigts. Un examen attentif montre que l’on voit les os et les articulations, des doigts et de la main, y compris l’articulation carpo-métacarpienne cachée dans les muscles de la main. L’os nasal semble également se distinguer.
La résonance magnétique crée un champ magnétique de manière à changer la polarité des électrons constitutifs des cellules du corps utilisé. L’ionisation modifie des caractéristiques intimes de la structure moléculaire de l’organisme. Elle « imprime » sur un papier photographique, l’image détaillée et contrastée des différents organes rencontrés par le rayonnement, au cours d’un balayage systématique.
Le Linceul est un négatif magnétique, ce qui indiquerait qu’un « événement » a modifié la structure des électrons constitutifs des cellules du corps du crucifié dont les effets sont visibles sur le Linceul. Par l’effet photoélectrique découvert par Albert Einstein, le changement de niveau d’énergie de l’électron entraîne une émission de photons. L’image du Linceul semble d’ailleurs provenir d’une projection de photons qui viendrait du corps lui-même.
L’image est composée d’une infinité de points de la même couleur, plus ou moins rapprochés, de taille microscopique. L’apparence de l’image vient de la juxtaposition de points colorés. L’image est produite par une irradiation électromagnétique, une projection photons, particules de lumière, à paertir du corps lui-même.
Description de l’image
Généralités
L’image positive représentée est celle d’un homme au visage serein et majestueux. L’image imprimée sur le Linceul représente un homme qui a été battu dans les heures qui ont précédé sa mort, selon le médecin légiste. Dès cet instant, l’image pose problème. Avec les sévices subis, comment l’homme représenté peut-il être serein ? Ce n’est pas un homme ordinaire….
Un homme est représenté sur le Linceul, de face et de dos, est mort. L’homme du Linceul a été couché sur le dos sur une extrémité du linge et on a rabattu l’autre extrémité sur sa face antérieure. Il est couché sur le dos, nu, tête un peu fléchie en avant, bras tendus, mains croisées sur le pubis, genoux légèrement pliés, pieds croisés et en hyper extension. Il s’agit d’un corps pris par la rigidité cadavérique.
L’homme du Linceul mesurait entre 1,78 et 1,81 mètre, pesait entre 77 et 80 kg, et avait entre 30 et 35 ans. Il est de type sémite avec une barbe, une moustache, et des cheveux longs réunis en queue de cheval attaché bas dans le dos et tombant entre les omoplates. Les Juifs portaient la barbe et les cheveux longs depuis au moins l’époque de Moïse et ne se rasaient la barbe qu’en signe de deuil.