Passion et mort de Jésus

Condamnation

Linceul de Turin

L’analyse par le médecin légiste de l’image imprimée sur le Linceul de Turin montre que l’homme qui a été mis dans le Linceul a été battu dans les heures qui ont précédé sa mort.

Le visage de l’homme comporte de nombreuses traces de coups et d’humiliation. La pommette droite et la paupière droite sont abimées. Le nez présente une fracture au niveau du cartilage. La partie droite de la moustache et de la barbe sont arrachées.

L’homme du Linceul a été flagellé par plus de 100 coups sur tout le corps par un flagrum romain. La loi juive limitant la flagellation à 40 coups, cela confirme une action romaine.

Les blessures, existant sous les plaques excoriées des épaules, montrent que le supplice du fouet a été pratiqué avant le portage de la croix.

L’homme a été ceint à la tête d’une couronne d’épines. Du front jusqu’à la nuque, de nombreuses marques correspondent aux blessures infligées. Il n’est pas mentionné dans l’histoire d’autres cas d’une couronne d’épines. Ceci permet d’identifier l’homme du Linceul comme le Jésus des évangiles.

L’image du roseau trouvée sur le Linceul correspond à la scène de moquerie des soldats.

Tunique d’Argenteuil

Une tache importante se trouve à l’endroit où une ceinture ou un cordon a arrêté le flux de sang ruisselant des plaies de la flagellation et que l’on retrouve, coagulé sur les reins de l’homme du Linceul.

Sainte Coiffe

La Sainte-Coiffe porte des traces sanglantes que l’on peut attribuer pour 10 taches  à la couronne d’épines et pour 3 taches à la joue droite endommagée et à l’arrachage de la partie droite de la barbe et de la moustache.

Suaire d’Oviedo

On distingue sur le linge, de petits trous provoqués sans doute par des épines.

Voile de Manoppello

La joue droite est enflée. Le nez est cassé comme sur le Linceul de Turin. La barbe est partiellement arrachée. La tête porte des minuscules traces de sang dues aux épines de la couronne.

Chemin de croix

Linceul de Turin et Tunique d’Argenteuil

Les zones tuméfiées sur le Linceul et sur la Tunique semblent former deux axes se coupant à angle droit, chacun atteignant environ vingt centimètres de largeur. Ces traces suggèrent donc que le Christ aurait porté toute la croix, la poutre verticale reposant sur son épaule gauche, la poutre transversale reposant sur l’épaule droite. Les Évangiles, dans leur langage très simple et direct, parlent d’ailleurs d’une croix.

Les poussières d’aragonite retrouvées sur le Linceul sous le talon, sur les genoux et sur le nez sont des traces d’aragonite similaire à celui que l’on trouve à Jérusalem. L’homme serait tombé avec la croix ce qui explique qu’il n’aurait pu se retenir avec les mains d’où l’impact sur les genoux et le nez. Ces poussières d’aragonite proviennent du travertin, une pierre utilisée en particulier à Jérusalem.

L’image de corde trouvée sur le Linceul peut correspondre à la corde qui a servi sur le chemin de croix.

Crucifixion

Linceul de Turin

L’homme a été crucifié avec 3 clous.

Les clous des mains ont pénétré les poignets, dans l’espace de Destot, assurant une prise solide sans hémorragie et sans causer de fracture aux os du carpe. Les clous vont léser le nerf médian et provoquer la rétractation des pouces observée sur l’image du Linceul. La lésion du nerf médian va provoquer une douleur d’autant plus atroce que la crucifixion va entraîner un mouvement incessant pour éviter l’asphyxie. Dans la bible, en grec ancien, le mêmle mot signifie main et poignet. Ce qui explique les représentations de Jésus sur la croix avec le percement des paumes des mains par les clous.

L’homme a été crucifié avec le même clou pour les deux pieds comme l’indique les plaies du Linceul. Le clou a pénétré dans un espace (de Merat) accessible lorsque le pied est en hyper extension sans causer de fracture aux os du tarse.

Mort

Linceul de Turin

Lors de la crucifixion, le corps prend donc deux positions, l’une basse, l’autre haute et sur le Linceul les deux écoulements sanguins correspondants ont été identifiés selon des angles de 75° et 55° particulièrement au niveau des avant-bras.

Le crucifié va fabriquer de l’acide lactique dont l’accumulation provoque une tétanie musculaire. Sur le Linceul certains muscles ont un aspect tétanique.

L’homme est mort asphyxié, incapable de vider ses poumons distendus.

Suaire d’Oviedo

Les scientifiques confirment que la composition de taches écoulées du nez et de la bouche indique que l’homme dont le visage a été recouvert par le linge, est mort crucifié. Ces liquides se sont en grande partie lorsque le corps fut descendu de la croix. On distingue sur le linge des altérations superficielles de la surface du linge pouvant être dues à la présence de vinaigre.

Linceul de Turin

La mort du condamné fut vérifiée par le centurion romain en lui enfonçant son pilum dans le côté droit selon l’habitude de l’escrime romaine. La plaie sur le Linceul est bien de la dimension d’une lance romaine. La blessure est restée béante, preuve que c’est une blessure post-mortem.

L’homme du Linceul n’a eu aucun de ses os brisés comme le disent les écritures pour Jésus. L’homme du Linceul n’a eu aucun os brisé malgré le cartilage du nez cassé, les clous enfoncés dans les poignets et les pieds. Il n’a pas eu les jambes brisées comme souvent pour les crucifiés.

Les signes de mort pour l’homme du linceul sont la rigidité cadavérique, la décomposition du sang de la blessure du côté montrant l’arrêt de l’activité circulatoire, le transfert de sang de l’homme sur le Linceul par fibrinolyse dans les 30-40 heures après la mort, la quantité de sang colorant le Linceul (25 ± 10 ml) contraire à un corps vivant blessé, le coup de lance du Linceul pénétrant la poitrine et atteignant le cœur, l’absence de signe de respiration dans l’image du visage et de la poitrine, l’absence de trouble de l’image due à la respiration.

Lieu de la mort de Jésus

L’analyse du Linceul de Turin précise le lieu de l’événement. Les poussières d’aragonite sont trouvées sur les talons, les genoux et le nez. Ces poussières d’aragonite proviennent du travertin, une pierre utilisée en particulier à Jérusalem.

Le professeur Danin a déterminé que 27 des 28 fleurs poussent dans l’environnement immédiat de Jérusalem.

Un morceau de roseau, commun sur la plage du Kinnereth, est visible avec un nœud et un reste de feuille.

L’image d’une corde, d’une longueur d’environ de 10 m, est placé à droite de la jambe droite. Cette corde est faite à partir de Typha domingensis, plante hydrophyte commune de berges des rivières et des rivages de lacs.

Il existe des centaines de petits fruits de Pistacia Lentiscus utilisés comme épice lors des enterrements. Sur le Linceul les savants ont trouvé des traces d’aloès et de myrrhe.

La couronne d’épines est faite à partir d’un roncier de la région.

Date et heure de la mort de Jésus

Dans l’ancienne alliance, l’agneau sans défaut est sacrifié dans la journée du 14ème jour du premier mois (Nissan). Ce sacrifice, avec le sang mis sur le linteau des portes, protège les premiers nés d’Israël lors du passage de l’ange exterminateur dans la nuit du 15ème jour. Cette septième plaie pour l’Égypte permet le départ des juifs de la maison de servitude.

Esdras 6, 19 : « Les fils de la captivité célébrèrent la Pâque le quatorzième jour du premier mois. »

Dans la nouvelle alliance, l’agneau immolé sans défaut est le Verbe incarné sans péché. C’est la Pâque parfaite, le sacrifice expiatoire du Dieu fait homme…  Jésus prend sur Lui toutes les conséquences de nos péchés. Il paie le prix de nos péchés et réalise l’alliance du sang en mourant sur la croix.

Marc 14, 12 : « Le premier jour des Azymes, où l’on sacrifiat la pâque, ses disciples lui dirent : « Où voulez-vous que nous allions faire les préparatifs pour que vous mangiez la pâque ? »

La Sainte Cène a lieu le soir au début du 14ème jour de Nissan (le jour commence à 18 heures). La mort du Seigneur a lieu ce même jour à 15h00. C’est ce même jour où l’agneau pascal est immolé chez les juifs au temple en mémoire de leurs libérations.

L’analyse du Linceul de Turin apporte des précisions sur la date et l’heure de l’événement.

La mort a eu lieu pendant que Pilate était préfet de Judée, donc après 26 et avant 36, année où Pilate est rappelé à Rome. L’image des pièces retrouvées sur le Linceul à l’emplacement des yeux datent des années 29-30.

Jésus meurt donc en l’an 30 dans l’après-midi du jour de la « parascève », jour de la préparation de la fête de Pessa’h (Pâque juive), sixième jour de la semaine soit le vendredi.

Jésus meurt le 14 Nissan, ce qui correspond, compte tenu du calendrier hébreu usuel, au vendredi 7 avril de l’année 30. La mort de Jésus a eu lieu le vendredi 7 avril 30 vers 15h00.

Or Matthieu 27, 45-46 et Luc 23, 44-46 nous disent que Jésus est crucifié à partir de la sixième heure, que l’obscurité se fit sur toute la terre jusqu’à la neuvième heure, et que Jésus rendit alors l’esprit. Donc Jésus meurt à la neuvième heure du jour c’est-à-dire à 15h00.

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